top of page

Cliquer pour lancer le film - droits réservés - diffusion interdite sans autorisation

les merveilleux nuages - guerre, agonie, désert, essai poétique
les merveilleux nuages
fiche technique

 

2014 - Réalisateur : Bedros Mélikian / Titre : Les merveilleux Nuages / Réalisation : Bedros Mélikian / Image : Jérôme Diaz / Bédros Mélikian / Création Sonore : Bédros Mélikian / Interprétation : Didier Durand / Myléna Arendt / Production : Navalmédia Cinéma / Année de production : 2014 / Format : 16 mm / N & B / 18 mn

 

synopsis

 

C’est l’histoire d’une agonie.

 

Un soldat d’une guerre possible, blessé, abandonné sur le champ de bataille. Les combats sont désormais lointains, peut-être imaginaires… Et dans cet espace assimilable au non-lieu, en cet instant où la vie s’égare, doucement, où la mort appelle le vaincu, le regard est figé vers le ciel, où passent les nuages, là bas, les merveilleux nuages…

 

Tout vient alors, les images et les sons de l’avant et de l’après, de l’arrière aussi, où l’être cher a peut-être déjà fait le deuil, où la vie recommence, sans lui, cet anonyme, impuissant, jeté dans cette plaine, et déjà mort sans doute, mais encore assez vivant pour éprouver la tragique évidence : Il est un homme, un moi souffrant, mais une vie qui passe…

 

Voici…

Au clair répit de l’aine,

Affaissée,

Sol, terre, et vermine apaisée,

Quelques grappes de chair, où geignent encore,

Béantes éphémères,

Mères et sœurs,

Mais la sagesse des corps alanguis,

Au dimanche des sentinelles,

Sel sous l’abîme, et danse le regret,

Fautive, certains soubressauts d’allegresse,

L’Horizon prend femme,

Prend forme d’être.

L’humain perdu, l’humain égaré,

L’Humain des fusillades silencieuses,

Dans l’éternité pâle…

Voici… Voici !

 

Version Anglaise

 

It’s the story of an agony. In a contingent war, a soldier is left wounded lying on the battlefield. The fighting is now taking place in the distance, maybe even in a world of fantasy.

 

In this space, that can be regarded as a non-space, in this moment when life oozes away, when death calls for the vanquished, when eyes staring at the sky suddenly freeze, while the clouds are drifting away, the wonderful clouds.

 

Everything crops up then, the before and the after, the background too, where the beloved is already mourning, where life is already being born again, without him, without that anonymous person, powerless, thrown away in the plain, and doubtless already dead, but with still just enough life in him to realise the tragic reality : he is a man, a suffering being, a life passing by.

bottom of page