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l'atelier du pianiste : créer dom clément jacob - piano, musique, création
l'atelier du pianiste : créer dom clément jacob
fiche technique

 

2013 - Réalisateur : Pierre Arbus / Auteur, réalisation, montage : Pierre ARBUS / Productrice : Myléna ARENDT / Prise de vue : Pierre Arbus / Musique : Dom Clément Jacob, Frédéric Chopin, Frantz Liszt / Coloriste Noir & blanc : Thierry Saint-Paul / Son : Marie-Pierre Thomat, Jean-Philippe Hauray, Luis Mazzoni / Production : Naval Media Productions ; naval.media@free.fr / Berthalay, 81500 AMBRES – Tel : 05 63 41 49 48

 

synopsis

 

C’est en 1990 que Bernard Arbus, pianiste, musicologue, et frère du réalisateur, découvre, au Monastère d’En Calcat, dans le Tarn, l’œuvre inédite pour piano du compositeur, Dom Clément Jacob.

 

Né en 1906, d’origine juive, Maxime Jacob, alors jeune pianiste accompagnateur, a d’abord cotoyé dans les années vingt tout ce que Paris comptait alors d’artistes et d’intellectuels du renouveau : Ravel, Debussy, Cocteau, Satie, Milhaud...

 

Converti, entré dans les ordres en 1927, éprouvé par la déportation de sa mère et de sa sœur, et la disparition de son frère, il gardera toujours devant l’épreuve la distance d’un personnage facétieux, et laissera un nombre considérable de partitions à la subtilité lumineuse et d’une incroyable force poétique. Cité par Alain Badiou dans une conférence à l’Ecole Normale Supérieure, interlocuteur privilégié durant un temps de la philosophe Simone Veil, il mourra en 1977.

 

Si quelques unes de ses compositions ont été éditées, la plupart sont restées à l’état de manuscrits. L’écriture des sonates pour piano - si l’on excepte la première, datant de 1926 - couvrent une période relativement courte qui s’étend de 1940 à 1951. Certaines de ces pièces furent jouées à Paris par sa principale interprête et dédicataire, la pianiste Marie-Rose Clouzot.

Mais pour le pianiste aujourd’hui, il reste à inventer, littéralement, l’image archétypale de ces œuvres, qu’un premier enregistrement réalisé en 2004 par Bernard Arbus a pu livrer à un public et à une critique très attentifs (label Lira d’Arco, disque présélectionné aux victoires de la musique en 2004)

 

Et parce que toute création est dialectique, il se mêle une autre histoire à celle de Dom Clément, l’histoire des liens qu’il faut nouer ou renouer, entre le pianiste et le cinéaste, son frère, tous deux essayant de se retrouver, de se comprendre, de s’écouter ou de se regarder à travers la musique d’un homme, lui aussi éprouvé par la rupture brutale, mais définitive, de ses liens familiaux. C’est là, dans cet atelier de la découverte et de la création de l’inouïe que nous convient le pianiste et le réalisateur, à l’occasion d’un trajet musical et humain où tous ces liens se révèlent, se réinventent ou se créent, faisant écho à la destinée si particulière de ce compositeur.

 

Ce sont ces histoires que le film nous raconte, dans un noir et blanc onirique, et ce ne sont pas des histoires tristes.

 

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